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Projet Utopia malagasy

 

 

 

 

Projet Utopia malagasy

 

 

Introduction.

Ce dont je vais parler ici risque de heurter nombre de Malgaches, en faire sourire certains, et satisfaire les autres.

En fait, mettons tout de suite les points sur les "i" : ceci est une utopie, une sorte de rêve qui pourrait être réalisable à condition qu'une majorité de voix l'accompagne.

Connaissant Madagascar depuis pas mal d'années, je suis navré de voir la si grande différence de niveau de vie entre ce pays et ses voisins directs comme la Réunion et Maurice. D'un autre côté, je suis heureux que chacun de ces endroits ait sa propre identité sans ressembler aux autres. Là où je pense qu'il y a matière à faire, c'est dans le pouvoir d'achat de cette population.

Madagascar est un pays riche : son agriculture riche de par sa terre fertile (huiles essentielles, vanille, riz, légumes et fruits, girofle et autres épices), son sous sol parsemé de pierres précieuses, sa possibilité d'éco-tourisme, le pétrole récemment découvert et le futur complexe d'extraction de nickel-cobalt dont on attend une heureuse production dans un futur proche, sans parler de ce que je ne connais pas.

Malgré cela la population est plus que miséreuse. Le travail est dur à trouver et quand la personne trouve, c'est pour un salaire de 60000 Ariary/mois soit l'équivalent d'une vingtaine d'euros. Dans la région de Tamatave, les familles vivent généralement dans des cabanes en bois de 2 pièces : en fait, les cabanes sont faites de 4 pièces d'environ 10/12 m² et sont partagées en 2 appartements distincts. La cuisine se fait dehors sous un abri à l'aide d'un fatapéra, mini-barbecue. Les Wc communs sont dehors à l'abri des regards : il s'agit d'un simple trou creusé dans le sol, un puits perdu, pas de fosse septique. L'eau de consommation est captée dans le sol grâce à des petites pompes manuelles. La distance entre les wc et ces pompes est rarement de 30 m mais plutôt de 10.

Une demi cabane, soit 2 pièces, se loue entre 30000 et 50000 Ariary/mois (entre 22 et 40 euros) à Tamatave selon l'endroit et la qualité. Vous conviendrez que le montant de la location est équivalent au salaire dont je parlais au-dessus.

Un sac de riz de 50 kg nécessaire pour 2 à 4 personnes dans le mois coûte minimum 40000 Ariary, soit un montant supérieur au salaire décrit. Pour se nourrir, une famille a besoin de plus que cela : un peu de viande, quelques légumes, du lait, le charbon...

Je ne parle pas de frais de déplacements, de frais d'habillement, de frais de médicaments, des taxes et pourtant ils existent aussi.

Comment une famille peut elle vivre correctement dans ces conditions ? Trés, trés difficilement. Je ne peux pas dire le pourcentage de la population qui vit ainsi mais c'est la grande majorité.

Le constat que j'ai pu faire, c'est qu'un salaire de 200000 Ariary (75 euros environ) serait nécessaire par foyer comprenant 2 enfants et ce serait tout juste suffisant pour vivre et ce dans les mêmes conditions décrites précédemment.

Dans un tel climat se développe le système D pour trouver de l'argent. Certains se font naturellement voleurs et leur principal travail consiste à élaborer des plans pour usurper le bien de l'autre. Les victimes les plus visibles sont les riches, les belles maisons, les Karany (d'origine indienne/pakistanaise), les Chinois, les Vazahas (étrangers de type européen-américain) mais ceux qui ont le tempérament de voleur sont aussi capables de voler leur propre voisin qui trîme aussi dur sinon plus qu'eux. Le domaine des affairistes est le coin préféré des escrocs, c'est dans ce secteur qu'ils ont le plus de chances de "gagner leur vie" en peu de temps. Ces escrocs pulullent, c'est une véritable plaie au développement durable économique du pays car ils noient dans l'oeuf toute tentative de création d'entreprise surtout de la part d'un étranger qui ne connait pas ce fléau et qui se lance avec enthousiasme dans une affaire qui peut lui rapporter mais aussi avec le sentiment d'apporter quelque chose à ce pays en offrant de la main d'oeuvre. Finalement, l'investisseur laisse tomber. Ce qui est dommage, c'est que toute la population pâtit de tels actes. En effet, un simple investisseur peut, même au minimum, employer 2 ou 3 travailleurs : si un investisseur marche correctement, ça se sait et d'autres veulent investir, ça fait boule de neige et ce n'est plus 2 ou 3 employés mais un multiple de 2 ou 3. Avec les escrocs, c'est le processus inverse qui se produit : un investisseur potentiel s'aperçoit que de nombreux compatriotes se sont fait escroquer et quand je dis nombreux, le chiffre est important : parfois l'investisseur veut tout de même essayer mais rapidement il constate la même chose : il a perdu 1000 ou 10000 euro en peu de temps. Dommage donc pour tous les autres qui sont honnêtes.

Ma philosophie personnelle me dicte de ne pas donner gratuitement mais de donner salaire à qui le mérite. Ainsi celui qui reçoit a la satisfaction de vivre en conformité sociale. Chaque Etre a besoin de se sentir utile dans le groupe dans lequel il vit. S'il est hors la loi, alors il sent que les gens autour de lui sont ses ennemis même si ceux-ci ne le savent pas : lui, il le ressent comme ça. Le proverbe chinois dit qu'il est mieux d'apprendre à pêcher aux nécessiteux plutôt que leur donner le poisson : ça va dans le même sens.

La confiance des investisseurs étrangers est donc timide. Ce qui manque le plus à Madagascar, c'est l'organisation, les moyens de communication, et la confiance. Les produits sont là et la main d'oeuvre est en attente.

Le gouvernement a beaucoup travaillé ces dernières années à tisser et resserrer les liens avec l'extérieur et sur les 3 points que je cite dans le paragraphe précédent. Beaucoup de changements sont visibles. Cependant, cela n'a pas réduit la misère locale, au contraire. La monnaie malgache a dû se réétablir sur des bases inférieures, ce qui a provoqué une forte baisse du pouvoir d'achat. Personnellement je ne vois pas trop ce qu'il y aurait à faire pour renverser la situation rapidement, je n'ai pas toutes les informations en main. Je pense que le gouvernement fait de son mieux et voit à moyen et long terme. Cela ne lui donne pas une bonne image du point de vue de son peuple car lui voit à court terme.

L'exemple

J'avais déjà décrit ce projet, il y a 3 ans. Vivant régulièrement à Madagascar, j'ai subi moi aussi divers tracas comme le cambriolage en règle de mon logement et du coup mon ordinateur portable, qui contenait un trés gros travail personnel, a changé de propriétaire. Je vais donc essayer de remettre par écrit le projet Utopia car il me semble être une idée intéressante même s'il est iréalisable puisqu'il touche au sentiment d'intégrité du pays.

Cependant quand je vois des endroits, des villes dans le monde qui font parler d'eux grâce à leur formidable dynamisme, je me dis que mon idée peut éventuellement donner naissance à d'autres sous-idées mieux en correspondance avec les besoins et aptitudes du pays.

Regardons le cas d'Honk Kong. Cette ville a été louée aux Royaume Uni par les Chinois pour une période d'une centaine d'années. Les Chinois ont récupéré l'administration d'Honk Kong. Il faut reconnaître que cette simple ville est devenue un symbôle de réussite financière. Et c'est peut-être l'exemple d'Honk Kong qui a permis à la Chine de se développer aussi rapidement ces dernières années. D'autres villes ou territoires ont fait de même.

Le proverbe dit "l'argent ne fait pas le bonheur" et on rajoute "mais il y contribue". Je pense de même, surtout en considérant les rapports qu'entretiennent entre eux les différents Etats de la planète.

Les Taxes

Suite à la deuxième guerre mondiale, le véhicule économique qui nous transportait se mît à rouler tranquillement et puis survint le premier choc pétrolier en 1974 : le prix du pétrole a augmenté. A partir de là, notre véhicule économique continua à rouler mais avec le pied sur le frein. Puis un second choc pétrolier, un troisième...etc. Le moteur du véhicule économique marche toujours mais avec les freins du véhicule en pleine action. L'image que je veux montrer, c'est que les conditions pour avoir une vie meilleure, plus agréable, sont toujours là si ce n'est le prix de l'énergie, l'énergie qui sert à nous mouvoir. Regardons un adulte dans la force de l'âge, il est capable de faire beaucoup. Regardons le vieillard, il ne peut plus rien faire car ses mouvements sont ralentis ou paralysés même s'il a encore de bonnes idées.

La communication et le mouvement sont les facteurs visibles d'une bonne santé. Ainsi un mort ne communique pas ou vraiment trés mal, quelqu'un qui est malade communique avec difficulté et quelqu'un est d'autant plus vivant qu'il communique bien. Il en va de même pour des entreprises et idem pour des Etats. En diminuant l'accés à l'énergie, on réduit la possibilité de communication : il est plus dur de se rendre d'un point à un autre. Ce même fait va de pair avec la considération qu'on est capable de faire moins de choses. Si on a cette considération sur sa production potentielle alors le moral s'affaiblit : les rêves et les idées créatrices se trouvent inhibés. Ceux qui ont vécu les années 50/60 peuvent comparer l'ambiance de ces années là avec les années "post 74" qui ont suivi.

En parrallèle avec la montée du prix du pétrole, il semble qu'il y ait aussi un frein à la découverte et au développement d'énergies alternatives. Le carburant est un moyen trés simple pour contrôler les taxes sur les masses. Personnellement, je chercherais un autre moyen de taxer la population. Je ne taxerais pas plus les moyens de communication mais tous produits de second ordre, oui, et de la manière la plus simple qui soit, c'est à dire avec une TVA, taxe ajoutée sur valeur. Je verrais bien une TVA plus grosse, mais que tous les autres impôts et taxes disparraissent : aujourd'hui c'est la confusion complète ; on ne sait plus ce qu'on doit donner, combien, et à qui ; de plus, on donne pour que ce soit redistribuer, sans savoir comment c'est redistribuer. J'avais calculé approximativement, il y a quelques années combien une personne qui touchait un salaire d'environ 1500 euro net par mois payait de taxes tout confondu : ça tournait autour de 70% de son salaire. Ainsi, la main d'oeuvre nécessaire à l'administration des taxes et impôts serait réduite à son minimum, la créativité battrait son plein et l'augmentation des échanges serait tel qu'il suffirait à renflouer le soit disant manque à gagner : c'est logique et mathématique. Il n'est pas bon de mettre les contribuables en état de jeu avec l'Etat : je veux dire par là que le jeu qui se joue partout, dans tous les pays où existent les impôts, c'est le jeu de la triche où l'individu ou l'entreprise cherche par tous les moyens à camoufler ou modifier ses bénéfices afin de payer moins de taxes. La confiance n'existe pas entre les individus et l'Etat sur le plan du travail. L'Etat cherche à coincer l'individu ou l'entreprise même s'ils n'ont rien fait. Ce n'est pas un bon jeu. L'individu et l'Etat doivent être solidaires puisque l'un fait partie de l'autre et l'autre n'existerait pas sans le premier. Dans un jeu de confiance, l'individu ou l'entreprise qui réussit fait profiter naturellement le groupe de ses propres richesses. Ils les cachent et les gardent pour eux-mêmes dans le cas où on les force à faire ainsi.

J'ai traité tout à l'heure du cas d'Honk Kong. J'essayais de visualiser la possibilité pour Madagascar de contribuer à un projet similaire : CREER UTOPIA, ville ou territoire indépendant localisé sur le sol malgache.

Les points positifs de Madagascar sont l'espace disponible, un climat subtropical sans être trop chaud et du frais sur les hauteurs, la pluie sur une bonne partie du pays, sa position dans l'océan indien et sa longueur de côtes maritimes, une main d'oeuvre à bas prix, des matières premières intéressantes, la connaissance des langues française et anglaise.

Les points négatifs évidents sont ceux notés plus haut soit, le manque d'organisation, les faibles moyens de communication, et la confiance limitée des investisseurs... et aussi le manque de frontière terrestre.

Ne serait-il pas possible de mettre en place un territoire indépendant, à l'instar de Honk Kong où les investisseurs étrangers pourraient établir leur base sans être inquiétés ?

Voici le Projet Utopia.

Où ce territoire se tiendrait-il ?

Il suffirait d'un minimum de 600 km², 6000 km² serait idéal, placé en bord de mer, avec des possibilités d'extension future. Même s'il n'y a pas d'accés, on construira rapidement des routes pour être relié au reste de l'île mais ce serait mieux si l'accés existe déjà. Le bord de mer permettra de créer un port dans les premières années ainsi qu'un aéroport de façon à être tout à fait autonomepour l'échange à l'international.

La ville sera construite dans un souci d'esthétique allié au côté pratique. Chaque bâtiment devra s'intégrer parfaitement à l'ensemble. Les espaces verts devront être équivalents en taille à un minimum de 5 fois la surface construite. La hauteur des bâtiments feront l'objet d'une étude particulière dés que cette hauteur dépassera 30 mètres ou le cinquième de la valeur du périmètre simplifié de la base de ces mêmes constructions. Le prix d'accession à la propriété foncière sera limitée par règlement afin d'éviter toute spéculation. Cette accession à la propriété sera également réglementée en rapport avec l'objectif de l'acheteur, si celui-ci achète en tant que particulier, ou en tant qu'entreprise.

Il sera attribué un certain pourcentage d'occupation pour les particuliers et les entreprises auront leur objet limité en fonction des accords pris avec les autorités malgaches, accords qui seront régulièrement rediscutés pour des périodes valables données : ainsi une entreprise de pêche pourra s'établir à condition que 60% du personnel au moins soit malgache. Les malgaches n'habitant pas dans la zone franche seraient récupérés à la frontière soit par bus, soit par bateau.

Le port créé, ainsi que l'aéroport pourront être utilisés par des malgaches en cas de besoin urgent, validé dans les mêmes conditions que les résidents d'Utopia.

Il serait souhaitable que Madagascar crée également une ville proche d'Utopia pour renforcer les communications et échanges terrestres : le but d'Utopia est en premier lieu d'améliorer le sort de Madagascar tout en permettant à des entités morales ou physiques de développer ou d'améliorer leur existence. Cette ville malgache se devra d'être aussi compétitive qu'Utopia en ce qui concerne le domaine esthétique en demandant conseil aux représentants de l'architecture présente si besoin.

Un effort sur la pollution sera fait constamment et en cas de litige quel qu'il soit l'avantage sera donné au parti qui polluera le moins. Des accords de coopération avec le peuple malgache seront engagés par des entreprises travaillant sur les énergies alternatives. De toutes façons des accords dans tous les domaines traités dans la zone franche seront particulièrement avantageux pour les malgaches si ceux-ci devaient être acheteurs et d'autant plus si cela concerne des produits de première nécessité.

Madagascar ne devra en aucun cas intervenir par la force sur le territoire d'Utopia sauf si demandé par elle-même. Dans le cas d'une telle éventualité, Utopia aura le droit de se rebiffer et de demander des comptes.

Quant à la direction d'Utopia, peut-être serait-il bien que ce soit un état totalement indépendant. Le chef d'état et le gouvernement sera copié approximativement sur le modèle malgache ou français. Le chef d'Etat sera élu au suffrage universel pour 5 ans et il constituera son gouvernement. En parrallèle, un Gardien sera nommé également au suffrage universel pour une période de 8 ans. Ce Gardien sera le Général en chef de la "force armée" d'Utopia. Il aura comme fonction de protéger l'Etat d'Utopia ainsi que sa population. Il aura la fonction d'un ministre des armées et d'un ministre de l'intérieur cumulé. Il aura seul le droit de démettre de ses fonctions le chef de l'Etat et procéder à de nouvelles élections démocratiques si lors d'un référendum 60% au moins des suffrages le demandent. En cas de besoin, il prendra les rênes de l'Etat par intérim dans certaines conditions seulement. Il pourra également être limogé par le chef de l'Etat dans les mêmes conditions qu'énoncées ci-dessus : c'est à dire que si, lors d'un référendum, 60% au moins des suffrages le demandent. Les demandes de référendum, dans un cas comme dans l'autre, doivent suivre des règles précises pour être proposées.

Tout ceci à réfléchir...

Ce texte a été écrit d'abord vers 2003 puis ré-écrits vers 2005/2006 sous le gouvernement de Ravalomanana.

 

Voici ci-dessous quelques réponses de la part de certains lecteurs que je remercie de leur intérêt.

Je viens de lire avec interet votre utopie car moi aussi j'ai une utopie sur Madagascar que je connais bien. Créer un ecolieu,, puis un ecovillage, puis un ecopays et pourquoi pas un ecomonde. Mon blog  overblog  puis le blog de sava madagascar. Je pense que c'est une approche qui pourrait s'associer à votre utopie. Bravo pour votre analyse du peuple Malgache un vrai miroir et une preuve que vous connaissez bien Mada. Moi je suis marié depuis 7 ans avec une sakalava et je suis triste de ne pas pouvoir accelerer ce projet en boule de neige pour l'instant.

De Sava, écrit le 3 décembre 2010

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Bonjour,

Je viens de lire le projet UTOPIA pour Madagascar. Il y va sans dire que c'est une approche utopique. Toutefois, elle est enrichie de belles perspectives sociales, économiques et laisse tout de même entrevoir un bon présage politique. Mais cela restera-t-il dans l'utopie ou nous servira-t-il d'exemple à son apothéose?

Je ne saurai vous donner la réponse, mais j'avoue que vous êtes REVEUR, mais que les plus belles réalisations ont été faites par des rêveurs. Avec vous, je rêve de cette ville UTOPIA qui sera l'exemple, la base, le noyau d'un nouveau Madagascar, d'un nouveau pays où les riches se mêleront aux pauvres d'une même manière...tout simplement parce que les richesses seront enfin gérées équitablement et les riches ne seront pas plus riches et les pauvres ne seront pas plus pauvres, mais que tous seront sur le même pied d'égalité. C'est UTOPIQUE, me direz-vous!!! Nous parlons dans l'utopie...mais cette utopie, maître mot de notre thème discuté, peut belle et bien virer au réel...mais il nous faut la maîtriser.

'Fermer un territoire' dans Madagascar et qui sera la terre UTOPIA ne semble pas chose facile...de plus, vous faudra-t-il encore vous battre avec les actuels dirigeants qui, s'ils le voulaient, auraient déjà procédé ainsi dans leur programme de fédéraliser le pays. Alors, penseriez-vous qu'ils diront non à votre projet?!? NON, MONSIEUR!!! Ils vous diront OUI, mais un OUI qui signifierait : 'OK, nous fermerons Tamatave pour en faire UTOPIA à condition que ce soit MOI qui en est le PRESIDENT'...et tous vous dirons pareil en espérant et souhaitant figurer dans les annales mondiales comme étant le PREMIER PRESIDENT D'UN ETAT 'UTOPIA'.

Comme vous, je rêve d'un développement sain et durable dans mon pays! Comme vous, je rêve de vivre comme ces millions de personnes qui ne manquent matériellement de rien. Comme vous, je me dis que l'actuelle vie de Madagascar est un réel gâchis. Comme vous, je ne rêve que de liberté et d'égalité...mais la fraternité n'existe pas dans notre pays et elle ne transcende aucune souveraineté entre les villes de Madagascar!!! Alors comment bâtirions-nous UTOPIA??? Je ne serai pas de ceux qui verserait du sang pour bâtir une ville même si parfois, on dit : 'il faut détruire pour mieux bâtir'

Une fois de plus, UTOPIA restera dans l'utopie...elle ne sera que projet...mais si réellement vous trouvez le moyen d'y parvenir, je serai de ceux qui vous soutiendrons, ne serait-ce que moralement si je ne puis faire grand'chose par rapport à la création de cette fameuse ville!!! Je suis peut-être méchante (ou peut-être injuste ou mauvaise langue diraient certains), mais dans ce pays, l'argent parle et si vous avez de l'argent, vous ferez naître UTOPIA!!!

En tout cas, MERCI, MISAOTRA ERAM-PO, ERAN-TSAINA...merci de penser au bien-être de ce pays que je chéris...malhereuseument, je me rends compte que je ne sais pas la chérir autant que je le devrais...comme vous, vous le faites!!!

de Joyrandz écrit le 13 décembre 2010

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thèmes dans cette page : Madagascar, opportunités pour Madagascar, Utopie malgache , programme pour Madagascar